Eco-pâturage des espaces verts communaux

Une convention a été signée entre la ville de Baugé-en-Anjou et Jérôme Chevallier, éleveur sur la commune délégué de Vaulandry, cette convention a pour but de mettre en place l’éco-pâturage sur le territoire communal.

L’éleveur propose à la commune de Baugé en Anjou deux types d’animaux pour cet entretien écologique, des vaches de race Highland cattle et des moutons de race solognot.

Il est possible d’observer cette technique d’entretien de nos espaces à quatre lieux distincts, à l’air de jeu (Skate Park) et derrière le camping de Baugé mais également au refuge LPO et en face de l’école primaire de Fougeré.

L’éco-pâturage en quelques mots …

L’éco-pâturage répond à une logique de développement durable et fait partie intégrante de la gestion différenciée des espaces verts, mis progressivement en place par la ville de Baugé-en-Anjou. Ainsi, depuis le mois de juin 2017, la commune a développé cette technique d’entretien des espaces verts par des brebis, en complémentarité à l’entretien mécanique. Vous pourrez les apercevoir derrière le camping de la ville de Baugé.

L’éco-pâturage présente plusieurs avantages :

  •  C’est un accélérateur de biodiversité car contrairement à l’entretien mécanique ou chimique, il permet l’installation de nouvelles espèces floristiques et faunistiques en raisons de la fertilisation naturelle des sols, d’un régime sélectif de l’animal qui va tirer son alimentation et favoriser l’hétérogénéité du milieu, faisant apparaître de nouvelles espèces en limitant le développement d’espèces invasives.
  •  C’est un réducteur de l’utilisation des produits phytosanitaires donc une pollution quasi zéro à ce niveau
  •  C’est un réducteur de déchets verts. En effet, le volume des déchets verts en France est important. On l’estime à environ 17 millions de m3 soit 0.3 m3 par habitant par an. Il est donc important de mettre en place des mesures telles que l’éco-pâturage qui ne génère aucun déchet vert !
  •  Il permet également des économies financières en limitant le coût « temps de travail » donc les charges de personnel liées à l’entretien mécanique des espaces verts et en éliminant le coût de fonctionnement et d’entretien du matériel nécessaire à l’entretien mécanique des espaces verts.